Vous avez un projet architectural ? Dimensionnez votre projet avec les brasseurs d’air.
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Installés dans le Grand Équipement Documentaire (GED) d’Aubervilliers, les 400 brasseurs d’air Haiku participent activement au confort thermique du bâtiment, été comme hiver. Le tout en étant sobres énergétiquement ! Petit bonus : leur intégration parfaite dans un projet architectural contemporain.
Flambant neuf, le Grand Équipement Documentaire (GED) sur le Campus Condorcet offre un cadre de travail unique aux chercheuses et chercheurs qui y évoluent. Le GED, ce n’est pas moins de 1400 places assises, des open places, des salles de travail en groupe, des salles de séminaire, des espaces confort, un auditorium, un forum, une librairie, des archives… Une énumération non-exhaustive ! Le tout dans un seul et unique bâtiment accessible 7 jours sur 7, 24h/24.
Ce bâtiment de recherche et d’enseignement réalisé par le cabinet d’architecture Portzamparc, est présenté comme un ouvrage low-tech, économe en énergie. Composé de deux grands volumes asymétriques, l’ouvrage, aérien, est ouvert sur l’extérieur ; soit la promesse d’une ventilation et d’un confort à toute épreuve. Comment ? Tout d’abord, le bâtiment est recouvert d’une verrière « sheds », qui permet d’apporter de la lumière et de la chaleur en hiver et participe à la ventilation naturelle en été en assurant l’évacuation de l’air chaud. Elle illustre très bien le caractère low-tech mis en avant dans la conception du projet », avance le cabinet d’architecte sur son site internet.
400 modèles Haiku pour économiser l’énergie
Au total, 400 brasseurs d’air Haiku sont répartis sur les quatre niveaux du bâtiment. Pourquoi autant ? « Le cabinet d’architecture a souhaité réaliser un bâtiment à faible impact carbone. C’est pourquoi ils ont installé ces ventilateurs, afin de limiter le recours à la climatisation », développe Patrice Wolff, dirigeant fondateur de Turbobrise, distributeur français de Big Ass Fan. Dans ce bâtiment, la climatisation est uniquement présente dans les salles techniques.
Combinée à la verrière, cette armada de brasseurs d’air protège le bâtiment des fluctuations de températures extérieures, pour garder en permanence une température confortable, soit environ 19°C en intérieur. « La toiture Sheds évite au bâtiment de chauffer, tandis que les ventilateurs améliorent la circulation de l’air et participent au confort thermique », ajoute Patrice Wolff.
À vitesse accélérée, les ventilateurs assurent un rafraîchissement de l’ordre de 6°C et s’avèrent donc tout aussi efficaces qu’une climatisation. Ils se substituent d’autant mieux à une climatisation que le bâtiment étant situé en région parisienne, « l’air n’y est pas humide et n’a donc pas besoin d’être asséché. Il doit juste circuler », détaille Patrice Wolff.
Deux types de ventilateurs Haiku ont été installés. Des modèles de 1,3 m et de 1,5 m de diamètre. Les premiers, au nombre de 73, équipent les bureaux fermés et sont pilotés individuellement par les occupants, en fonction de leurs besoins. Les autres appareils, répartis dans les zones ouvertes, sont pilotés par une gestion thermique centralisée.
Les études aérauliques, réalisées grâce à un logiciel dit FLT, ont permis de simuler les flux d’air dans le bâtiment. « Ces études servent ensuite à dimensionner correctement l’installation dans une zone donnée », explicite Patrice Wolff.
Période de chauffe et période de rafraîchissement
Confort thermique, circulation de l’air… C’est aussi du côté des économies d’énergie qu’il faut regarder. En période de chauffage, les ventilateurs vont déstratifier l’air et rediriger l’air chaud vers le sol, diminuant les besoins de chauffage en conséquence. Ce qui dans un bâtiment induit jusqu’à 30% d’économies d’énergie.
En période chaude, les brasseurs d’air se substituent à la climatisation et autorisent des économies d’énergie de l’ordre de 20%. « Les ventilateurs installés sont tous certifiés Energy star (certification issue d’un programme gouvernemental américain chargé de promouvoir les économies d’énergie, ndlr). Concrètement, lorsqu’un ventilateur Haïku tourne à pleine vitesse, il rafraîchit 25m2 et ne consomme que 27 W/h. C’est moins qu’une ampoule de lampe de chevet ! », développe Patrice Wolff.
Une sobriété énergétique couplée logiquement à une sobriété économique. CQFD. D’autant que les économies de coûts sont à chercher aussi sur tout le cycle de vie des ventilateurs. De fait, moins compliqués à mettre en œuvre comparés à un système de climatisation, ils sont aussi plus simples à entretenir. « Dès l’instant où vous mettez des blocs de climatisation, il faut les entretenir, les nettoyer, idem pour les gaines nécessaires à l’acheminement de l’air », avance Patrice Wolff. Pour les brasseurs d’air ? « Un coup d’aspirateur sur les pales suffit », plaisante Patrice Wolff. Une opération à répéter 400 fois dans le cas du GED, tout de même !
Les brasseurs d’air, outre leurs atouts économiques et écologiques, s’inscrivent pleinement dans l’écriture architecturale. Immaculés, ils se combinent parfaitement aux lignes et espaces épurés, esthétiques et lumineux du GED.