Conserver une bonne productivité
Espaces trop ou insuffisamment chauffés, mal aérés, mal désinfectés… En entreprise, les salles de réunion sont des espaces où la gestion de la circulation de l’air est souvent très mal gérée, exposant les occupants à de nombreux risques associés.
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Ne pas se préoccuper de la qualité de l’air des salles de réunion est une situation contre-productive, de l’avis de Patrice Wolff, dirigeant et fondateur de Turbobrise, distributeur des ventilateurs Big Ass Fans. « La salle de réunion est un espace précieux pour les entreprises en termes de ressources humaines et de main-d’œuvre. C’est ici que se réunissent les salariés, et où l’on trouve souvent la plus forte concentration en matière grise. » D’où l’importance de préserver au mieux les performances, en garantissant des conditions de travail optimales.
Patrice Wolff rappelle, par exemple, que de nombreuses études ont démontré qu’un espace de travail trop ou mal chauffé nuit à la productivité. Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) a calculé que la productivité baissait de 1,5 point par degré supplémentaire au-delà de 15°C. Selon une autre étude réalisée en 2016 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale du travail (OIT), la baisse de la productivité liée aux périodes de canicule dans le monde coûtera 2 000 milliards de dollars (Md€), chaque année d’ici 2030.
Efficace à 99,9% contre les virus de l’air
D’autant qu’une nouvelle problématique s’invite dans les salles de réunion, qui pourrait impacter la santé des usagers, et donc la productivité. La Covid-19 n’en finit plus de désorganiser la société, avec des taux de contamination dépassant les 350 000 cas journaliers. Autant dire qu’en plus de chauffer/refroidir ces espaces de travail, la circulation de l’air, l’aération, mais aussi la désinfection des salles de réunions sont plus que jamais d’actualité.
Dans cette optique, Big Ass Fans a équipé certains de ses ventilateurs de plafond de deux technologies de destruction virale et bactérienne : les lampes UV-C et les générateurs d’ions négatifs. Le ventilateur de plafond fait circuler l’air, via une zone de désinfection située au-dessus ou au niveau des pales. La vitesse de désinfection va dépendre du volume d’air que l’on souhaite traiter. « Nous disposons d’un simulateur qui, en fonction de la taille de la pièce, calcule la vitesse de désinfection », indique Patrice Wolff. Cette simulation est combinée à la traditionnelle étude aéraulique, qui permet d’analyser en détail les mouvements d’air dans un espace donné.
Les rayons UV-C
La technologie UV-C agrémente le modèle de brasseurs d’air Haïku, idéal pour une salle de réunion car traitant de petits volumes d’air. « Chaque ventilateur embarque une lampe UV-C, installée au-dessus du bloc-moteur de l’appareil. Cette technique de désinfection est bien connue, et déjà utilisée (dans le milieu hospitalier notamment pour la désinfection des équipements ndlr)», détaille Patrice Wolff.
UV-C est le type le plus puissant du spectre des UV. Il neutralise les bactéries et virus à plus de 99,9%. Des tests indépendants et accrédités mettent en exergue que l’utilisation du ventilateur de plafond Haiku UV-C réduit de près de 90% les risques d’infection de l’agent pathogène SARS COV-2, responsable de la COVID-19. « D’autres tests ont été réalisés en laboratoire, afin de mesurer le temps nécessaire aux ventilateurs pour assainir l’air. L’efficacité de la désinfection est optimale après vingt minutes de fonctionnement », assure Patrice Wolff.
Intégré au sommet du ventilateur, le luminaire UV-C des brasseurs d’air Haiku est totalement transparent. Il dirige la lumière invisible vers le haut, tuant les virus, bactéries, moisissures et autres agents nocifs qui, en suspension dans l’air, traversent la zone de désinfection. À mesure que l’air des zones de désinfection sera renvoyé vers le sol, au niveau des occupants, l’air sera nettoyé de ses pathogènes, virus et allergènes.
Une efficacité économique
Pour un résultat optimal, les appareils doivent tourner en continu. D’autant que le modèle Haïku, même équipé d’une lampe UV-C, ne consomme que 22 watt/h. Ce ventilateur de plafond a d’excellentes performances acoustiques et il est extrêmement silencieux. (< 35 dBA à la vitesse max.). En effet, chaque ventilateur est équilibré à la main, en usine, pour garantir les dites performances acoustiques.
À noter que les modèles de brasseurs d’air Haïku peuvent embarquer de la domotique. Ils sont pilotables à distance sur smartphone, via une application dédiée. « L’utilisateur peut dès lors définir des plages horaires et une vitesse de fonctionnement, ou encore démarrer les ventilateurs quelques minutes avant une réunion par exemple », illustre Patrice Wolff.
Afin de traiter des zones où le volume d’air est plus important, comme un restaurant d’entreprise, la technologie UV-C a aussi été installée sur des modèles de brasseurs d’air Essence (de 2,4 à 4,3 mètres de diamètre).
La seconde technologie, dite à ions négatifs, consiste en un générateur installé sur le brasseur d’air. Ces ions négatifs, distribués dans l’espace, se fixent aux pathogènes et les neutralisent. Très efficace pour traiter de gros volumes d’air, ce système est mis en œuvre sur des brasseurs d’air Powerfoil D Ion (de 4,9 à 7,3 mètres de diamètre) et sur des ventilateurs directionnels type BlackJack notamment. L’intérêt des ions négatifs est qu’ils désinfectent les surfaces sur lesquelles ils retombent.