Avec la hausse des canicules, la climatisation devient un réflexe mais entraîne une forte consommation d’énergie et des impacts environnementaux. Les brasseurs d’air offrent une solution de climatisation low tech pour améliorer le confort thermique tout en limitant la dépense énergétique.
Pourquoi penser “climatisation low tech” ?
La hausse des températures, l’urbanisation croissante et la généralisation de la climatisation dans les logements comme dans les bureaux entraînent une forte augmentation des besoins en refroidissement.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’environ 2 milliards d’unités de climatisation sont en service dans le monde et que le refroidissement est l’un des principaux moteurs de la demande électrique dans les bâtiments. Sans amélioration d’efficacité, la demande d’électricité pour le refroidissement pourrait plus que tripler d’ici 2050 (AIE, 2023).
En France, les épisodes de chaleur se traduisent déjà par des pics de consommation dus à la climatisation : le 30 juin 2025, la consommation a bondi d’environ 13 % par rapport à 2024 lors d’une canicule nationale, selon RTE (RTE, 2025). Le gestionnaire de réseau anticipe des pics estivaux plus fréquents liés au refroidissement.
Dans ce contexte, la logique “low tech” consiste à limiter les besoins en froid grâce à la conception bioclimatique (orientation, protections solaires, inertie des matériaux), puis à réduire la puissance nécessaire de climatisation en utilisant le mouvement d’air contrôlé. Cette stratégie permet de maintenir le confort thermique tout en sollicitant beaucoup moins les systèmes énergivores.
La climatisation traditionnelle : un modèle sous tension
Consommation croissante. Les analyses de l’AIE et de RTE mettent le refroidissement au cœur de la croissance électrique mondiale et française à l’horizon 2030–2035. Le risque est double : une contribution accrue aux émissions de CO₂ (si l’électricité marginale est carbonée) et des pics de demande qui déstabilisent les réseaux (AIE, 2023 ; RTE, 2025).
Fluides frigorigènes. Les climatiseurs utilisent souvent des HFC (hydrofluorocarbures), qui sont des gaz à effet de serre puissants. Leur Potentiel de Réchauffement Global (PRG) est très élevé : par exemple, 1 kg de HFC-134a rejeté dans l’atmosphère équivaut à ≈ 1 300 kg de CO₂ (ADEME, 2022).
Pointe estivale et résilience. Les canicules imposent des charges simultanées (bureaux, commerces, logements), ce qui provoque des pics de consommation et fragilise le réseau électrique. D’où l’intérêt de solutions capables de réduire la demande en froid structurellement, comme le brassage d’air (RTE, 2025).
Les brasseurs d’air : une solution low tech au confort thermique
Mécanisme du rafraichissement par augmentation de la vitesse de l’air
Les brasseurs d’air de plafond HVLS ne réduisent pas la température de l’air, mais augmentent la vitesse d’air localement. Cela accélère les échanges convectifs et évaporatifs, ce qui réduit la température ressentie. Les référentiels ASHRAE 55 et les outils du Center for the Built Environment (CBE, UC Berkeley) définissent les plages de vitesse admissibles : pour des activités légères, 0,5–0,8 m/s permettent de tolérer jusqu’à 3 °C de température opérative supplémentaire sans perte de confort (ASHRAE, 2017 ; CBE, 2023).
Les travaux de synthèse du CBE indiquent un effet de rafraîchissement perçu de 2 à 4 °C avec des ventilateurs modernes consommant quelques dizaines de watts (CBE, 2023).
Dimensionnement et paramètres
Pour un public d’ingénierie, le réglage dépend de : température sèche, humidité relative, activité (met), habillement (clo) et vitesse d’air. Les outils CBE (Thermal Comfort Tool, Ceiling Fan Design Tool) permettent de définir les conditions optimales pour maintenir le confort thermique.
Consommation et maintenance. Les brasseurs d’air affichent une puissance très faible (de quelques dizaines de watts à quelques centaines pour les HVLS), sans fluide frigorigène et avec une maintenance limitée (contrôle mécanique, nettoyage). Leur usage permet de réduire jusqu’à 30 % la consommation de climatisation dans certaines applications
Exemples d’usage de brasseurs d’air dans les aéroports, les entrepôts et les universités.
Aéroport de La Réunion – aérogare bioclimatique.
Dès la conception, l’aérogare a été pensée pour profiter des alizés qui ventilent naturellement le bâtiment. Quand le vent tombe, les brasseurs d’air Turbobrise prennent le relais et recréent un balayage d’air homogène. Le bilan global est positif : sobriété énergétique, confort thermique pour les passagers et meilleure résilience dans un climat tropical soumis aux cyclones (Aéroport Réunion, 2023).
Entrepôts CTLOG – Bouches-du-Rhône.
Dans les plateformes logistiques de Saint-Martin-de-Crau (13), l’air devenait irrespirable l’été, au point de provoquer des malaises et accidents liés à la chaleur. L’installation de brasseurs d’air Turbobrise a permis de réduire les accidents liés à la chaleur, de faire circuler l’air jusqu’au fond des cellules et d’abaisser la température ressentie, améliorant significativement les conditions de travail.
Université de Toulon – amphithéâtres non climatisés. Les grands amphis souffraient de surchauffes dès le printemps. L’installation de brasseurs d’air Turbobrise a permis de réduire la température ressentie jusqu’à 5 °C, rendant les conditions de cours nettement plus confortables pour étudiants et enseignants .
Complémentarité brasseurs d’air et climatisation : sobriété et efficacité
L’association brasseurs d’air + climatisation permet de remonter la consigne de température des systèmes de climatisation (par exemple de 25 °C à 27 °C) sans dégrader le confort. “Remonter la consigne” signifie accepter une température de consigne plus élevée pour le système frigorifique, ce qui réduit directement la charge électrique. Les études montrent que cela peut permettre jusqu’à 20 à 30 % d’économies d’énergie selon les cas (CBE, 2023 ; Turbobrise, 2024).
Dans les grands volumes (entrepôts, aéroports), les brasseurs HVLS homogénéisent l’air et réduisent les zones de surchauffe. Dans les bureaux et amphis, ils améliorent le confort perçu et réduisent les besoins en climatisation mécanique.
Vers un confort thermique durable
Les brasseurs d’air s’intègrent dans une stratégie plus globale de confort d’été low tech :
- conception bioclimatique (orientation, protections solaires, inertie) ;
- ventilation naturelle ou hybride ;
- matériaux limitant les apports thermiques ;
- pilotage intelligent combinant ventilation, brassage et consignes de température.
Ces solutions réduisent les émissions de CO₂, limitent l’usage de fluides frigorigènes à PRG élevé et contribuent à la résilience face aux canicules.
Les atouts Turbobrise pour l’équipement en brasseurs d’air
Les brasseurs d’air proposés par Turbobrise se distinguent par leurs performances et leur confort d’usage. Ils sont conçus pour être sûrs, silencieux et esthétiques, ce qui leur permet de s’intégrer aussi bien dans des bâtiments industriels que dans des espaces recevant du public. Ils constituent une solution de rafraichissement éco-responsable.
L’entreprise dispose d’un bureau d’études intégré, capable de réaliser des études aérauliques précises, d’accompagner le dimensionnement des installations et de vérifier la compatibilité avec la réglementation environnementale en vigueur, notamment la RE 2020. Les équipes peuvent également conseiller sur l’intégration des brasseurs dans les systèmes de pilotage et de gestion technique du bâtiment.
Pour répondre aux contraintes budgétaires des maîtres d’ouvrage, Turbobrise propose des solutions de financement personnalisées, permettant d’optimiser à la fois l’investissement initial (CAPEX) et les coûts d’exploitation (OPEX).
Enfin, l’entreprise s’appuie sur un réseau d’installateurs agréés couvrant l’ensemble du territoire, y compris l’outre-mer. Cette organisation garantit une mise en œuvre maîtrisée et bénéficie d’une solide expérience acquise sur des projets variés tels que des aéroports, des universités ou des entrepôts logistiques.